La saison de chasse arrive à grands pas. Cela signifie que vous devez vite vous rendre dans les bois pour vous occuper des derniers détails : tailler les couloirs de tir, vérifier les sangles de vos miradors, tondre les sentiers et vous assurer que vos caméras sont prêtes à vous accompagner tout au long de la saison.
Les six prochaines semaines sont celles que vos caméras de chasse ne doivent pas manquer de capturer! Alors que les mâles s’apprêtent à perdre leur velours et que les groupes de célibataires commencent à se séparer, vous risquez de perdre de vue des cerfs que vous avez observés tout l’été et découvrir des cerfs dont vous ne soupçonniez pas l’existence.
Il n’y a pas que les structures sociales qui évoluent à l’approche de l’automne. Les sources de nourriture jouent un rôle essentiel dans les déplacements quotidiens à cette époque de l’année, et celles-ci sont volatiles. Alors que les cultures agricoles ont été récoltées, que les glands tombent et que les baies disparaissent, les cerfs partent à la recherche de la prochaine source de nourriture fiable, et ce, à partir du moment où les feuilles commencent à changer de couleur jusqu’à ce que la dernière neige soit tombée.
La liste des choses à surveiller ne s’arrête pas là. Vous avez peur qu’on s’introduise sur votre terrain? Vous voulez avoir une idée du nombre de coyotes présents sur votre propriété? Et qu’en est-il des animaux à fourrure qui pourraient réduire votre population de dindons au printemps prochain? Il y a toutes les raisons du monde de vous assurer que vos caméras sont prêtes à fonctionner tout au long de la saison de chasse et bien après celle-ci.
Le vieux dicton, « mieux vaut prévenir que guérir », s’applique parfaitement à cette liste de mesures que vous pouvez prendre dès maintenant pour tirer le meilleur parti de vos caméras de chasse.
Vérifier et formater votre carte SD
Les caméras SPYPOINT utilisent des cartes SD standard ou micro de classe 10. La carte doit avoir une capacité comprise entre 2 et 32 Go. Une carte MicroSD ne doit jamais être utilisée dans un adaptateur à la place d’une carte SD de taille standard. Avant d’installer une carte SD, vous devez la formater longuement pour faire en sorte qu’elle fonctionne correctement dans votre caméra.
La liste est courte, mais la première chose à faire est vous assurer que votre carte SD est prête à fonctionner. La caméra va stocker toutes les images qu’elle prend sur la carte SD. Si celle-ci est le maillon faible de votre système, vous risquez d’en subir de désastreuses conséquences.
La classe de la carte a-t-elle vraiment une si grande importance?
Oui! Il est très important de faire attention à la classe de la carte. Les caméras SPYPOINT sont conçues pour accueillir des cartes de classe 10 afin d’être les plus performantes possible. Utiliser une carte d’une classe inférieure à 10, c’est comme mettre de l’essence standard dans une NASCAR. Oui, elle pourra faire quelques tours, mais il y a de fortes chances que ses performances en pâtissent et que vous tombiez en panne au moment où vous en avez le plus besoin.
Utilisez dès le début la bonne carte, de la bonne manière et vous ne devriez pas avoir de problèmes.
Vérifier et mettre à jour le micrologiciel
Allez sur la page d’état de votre caméra de l’application SPYPOINT et comparez le micrologiciel avec la dernière version indiquée dans la section support du site Web. Si les deux sont identiques, tout est bon. Si ce n’est pas le cas, faire une mise à jour est une bonne idée. La bonne nouvelle, c’est que comme vous venez de formater votre carte SD, vous pouvez déposer le nouveau micrologiciel directement sur celle-ci et le mettre à jour.
Mettre le micrologiciel à jour n’est pas amusant, mais ce n’est pas non plus difficile. Les mises à jour du micrologiciel sont effectuées pour de nombreuses raisons, mais toutes visent à obtenir les meilleures performances de votre caméra.
Cela peut vous surprendre, mais même les caméras non cellulaires doivent faire des mises à jour de micrologiciels. Si vous ne faites pas attention à celles-ci, vous risquez de réduire les performances de votre caméra.
Et il n’y a pas que les caméras cellulaires et non cellulaires SPYPOINT qui doivent faire des mises à jour. Si vous utilisez une caméra de chasse, elle aussi possède un micrologiciel, et celui-ci doit être mis à jour, tout comme votre téléphone. Faites-le maintenant, et votre caméra devrait passer la saison sans avoir besoin de mises à jour supplémentaires. Vous pourrez tranquillement continuer à voir tout ce qu’il se passe sur le terrain.
Remplacer les piles
Si votre caméra ne reste allumée, elle ne peut pas prendre de photos. Remplacez vos piles par des piles au lithium ou alcalines de premières marques. Assurez-vous ensuite que la pile utilisée correspond à l’option de pile sélectionnée dans l’onglet « paramètres avancés » de l’application SPYPOINT. Vous obtiendrez ainsi l’affichage le plus précis possible de l’état de la pile lorsque vous la vérifierez dans l’application.
Pour la famille MICRO ou votre CELL-LINK, vous pouvez également utiliser le bloc pile LIT-10, qui permet de prolonger la durée de vie des piles au-delà de ce que vous obtiendriez avec un jeu de piles AA. Non seulement la durée de vie des piles pour votre caméra de chasse sera plus longue, mais vous économiserez également de l’argent au fil du temps en évitant de remplacer les piles AA plusieurs fois dans l’année. D’ailleurs SPYPOINT propose un large choix de piles et d’alimentation pour sa gamme de caméras de chasse.
Pouvez-vous utiliser des piles bon marché? Bien sûr, mais le risque de problèmes augmente lorsque vous optez pour les options à moindre coût.
Choisissez des piles de qualité et remplacez-les juste avant l’ouverture de la saison pour qu’elles tiennent jusqu’à la fin de l’automne.
Éliminer les obstacles
Les chasseurs sont confrontés au doute en permanence. Suis-je sur le bon mirador? Mes enfants ont-ils joué avec ma lunette? Ai-je oublié d’emporter une collation? Y a-t-il un autre mâle qui arrivera derrière celui-là? C’est à rendre fou.
La dernière chose dont veut se préoccuper un chasseur, c’est si la photo ratée a manqué un grand cerf, ou si c’était juste le jeune arbre balayé par le vent. Dans la plupart des cas, vous pouvez limiter ces faux déclenchements en éliminant les obstacles devant votre caméra ou en la plaçant délibérément dans des endroits où les faux déclenchements sont peu probables.
Ce n’est pas toujours possible, mais en général, si vous regardez autour de la zone où vous voulez placer une caméra, vous pouvez trouver une option qui limite les prises de tête potentielles. Bien sûr, un coup de machette ou de scie à chaîne peut aussi être très utile.
D’après mon expérience, les branches en saillie ont toujours été les plus grands obstacles. Je pense toujours à l’herbe devant la caméra, mais pas à ce qui pourrait être suspendu devant celle-ci. Surtout lorsque l’on regarde les éraflures. Parfois, nous devons simplement faire avec.
J’ai cessé d’accrocher une caméra à un endroit particulier : un noyer qui avait trop de branches qui bougeaient au moindre mouvement. Je ne pouvais tout simplement pas éliminer tous les obstacles, alors j’ai trouvé un nouvel endroit.
Vérifiez les réglages deux fois
S’il y a un endroit où de nombreux chasseurs se trompent, c’est probablement dans les réglages de leur caméra de chasse. Nous avons déjà parlé de la nécessité de choisir les bonnes piles afin d’obtenir la meilleure représentation de l’autonomie de la batterie, mais il y a d’autres éléments que vous devez également vérifier pour vous assurer de maximiser les performances et l’autonomie de la batterie.
Il est probable que vous ayez placé des caméras dans différents types d’endroits. Certaines sur des sentiers, d’autres sur des parcelles de nourriture, d’autres encore sur des mangeoires ou des sites de minéraux, des zones de transition, et la liste est encore longue. Tout d’abord, vous devez placer la bonne caméra pour ces endroits, mais vous devez également vous assurer que vous utilisez les bons paramètres.
Qu’est-ce que cela signifie?
Si vous surveillez une parcelle de nourriture, une mangeoire ou un site minéral, endroits où un cerf est susceptible de s’attarder, pensez-vous vraiment avoir besoin d’une rafale de trois photos dans un délai de dix secondes? Si un cerf est présent pendant quatre ou cinq minutes, vous obtiendrez 60 photos du même cerf. Cela va mettre à rude épreuve votre batterie, le stockage de votre carte SD et votre forfait de transmission de photos.
Par contre, sur un sentier ou une zone de transition, endroits où les cerfs se déplacent, le mode multi-photos est idéal. Des délais plus courts sont également utiles pour capturer les retardataires, qui ont tendance à être les grosses bêtes.
Un autre paramètre à vérifier est la sensibilité. Dans la plupart des cas, une faible sensibilité est suffisante. Nous venons de parler des faux déclenchements, si vous obtenez beaucoup de photos ratées, vérifiez la sensibilité.
Le paramètre auquel vous devez le plus réfléchir est votre fréquence de transmission. Trouver un équilibre entre une fréquence trop élevée et une fréquence insuffisante peut être délicat, et de nombreux facteurs entrent en ligne de compte. En général, j’évite de choisir la transmission une fois par jour, parce que je veux voir les photos plus souvent que ça, et j’évite aussi la transmission à chaque prise parce que cela use énormément la vie de la batterie. L’autre problème de la transmission à chaque prise est le fait que si aucune photo n’est prise, il peut s’écouler presque une journée entière avant la prochaine communication programmée. Ainsi, si vous souhaitez modifier un autre paramètre, il peut s’écouler un certain temps avant qu’il ne prenne effet.
Pendant la saison morte, j’ajuste mes transmission de photos à deux fois par jour. Ce n’est qu’au début du mois de septembre que j’augmente la fréquence à six ou douze fois par jour : c’est la règle pour moi quand la saison ouvre. Cela me permet de me concentrer plus assidûment sur les modèles comportementaux et je suis moins préoccupé par la vie des piles, car je vais être dans les bois plus souvent qu’à tout autre moment de l’année.
Autre astuce en matière de fréquence de transmission : augmentez votre fréquence de transmission lorsque la caméra se trouve dans une zone où la fiabilité du signal n’est pas optimale. Cela peut sembler contre-intuitif au premier abord, mais réfléchissons-y ensemble. Le signal cellulaire peut varier considérablement dans le temps. Là où vous avez un signal parfait le matin, le service peut être terrible l’après-midi. Si votre caméra n’essaie d’envoyer des photos qu’une fois par jour, et qu’à ce moment-là le service est mauvais, vous n’aurez pas d’autres chances de recevoir vos photos avant le lendemain. En revanche, si votre caméra essaie plus souvent, elle ne réussira peut-être pas à chaque fois, mais la prochaine tentative aura lieu beaucoup plus tôt, ce qui signifie que vous aurez plus de chances de recevoir vos photos plus rapidement.
Passez au forfait de transmission de photos supérieur
Le dernier point, mais non le moindre, est de regarder vos forfaits de transmission de photos.
Manquer ce qui se passe sur le terrain est la dernière chose que vous voulez à ce temps-ci de l’année. Si des cerfs se déplacent ou se trouvent dans la région, que votre caméra les capture, mais que votre forfait de transmission de photos ne vous permet pas d’obtenir les photos au moment où elles se produisent, à quoi bon? Vous avez plusieurs possibilités.
Tout d’abord, si vous voulez être sûr de toujours recevoir ce qui se passe sur le terrain, et si vous voulez maximiser votre valeur, le forfait de transmission Premium est la solution. Le vrai forfait illimité à 10 $ transmet chaque photo prise par votre appareil, tout au long de l’année. Si vous ne laissez pas votre caméra dehors toute l’année et pensez que cette option n’est pas pour vous, vous devriez peut-être l’envisager, même si ce n’est que pour quelques-uns de vos appareils. Suivre la mue, le recrutement des faons, le nombre de prédateurs et même les intrus potentiels tout au long de l’année peut vous aider à prendre de meilleures décisions à l’approche de l’automne.
Les forfaits Standard 1000 et Base 250 sont de bonnes options si vous savez que votre appareil n’atteint pas ces limites de photos chaque mois. Ils vous permettent d’économiser un peu d’argent tout en obtenant les informations dont vous avez besoin. Bien sûr, vous pouvez opter pour un abonnement mensuel ou annuel, mais là encore, les caméras de chasse restant dans votre garage ne vous seront d’aucune utilité. Envisagez d’opter pour des forfaits annuels, non seulement pour économiser sur la moyenne mensuelle, mais aussi pour savoir ce qu’il se passe sur votre propriété de chasse tout au long de l’année.
Enfin, si vous souhaitez utiliser des forfaits gratuits, vous pouvez toujours passer de 100 à 250 photos par mois en devenant membre du Club Insiders de SPYPOINT. Les Insiders profitent automatiquement du plan Base 250 pour toutes leurs caméras. Si vous tenez compte de tous les autres avantages du Club Insiders et que vous ne voulez pas opter pour des forfaits payants pour toutes vos caméras, c’est peut-être la meilleure solution.
N’oubliez pas que lorsque vous devenez membre du Club Insiders, l’un des avantages est une remise de 20 % sur vos achats de forfaits de transmission de photos, quelle que soit la manière dont vous les achetez.
En cette période de l’année, vous avez sans doute beaucoup à penser et avez encore des derniers préparatifs à faire. Mais si vous ne prenez pas le temps de planifier votre stratégie en matière de caméras de chasse, vous n’optimiserez pas le meilleur outil de prospection dont vous disposerez cet automne. Peut-être faites-vous déjà toutes les choses mentionnées ci-dessus. Si ce n’est pas le cas, asseyez-vous et prenez le temps d’évaluer les paramètres et les forfaits que vous utilisez afin d’être le mieux préparé possible.
Investir un peu de temps et d’argent maintenant pourrait bien vous permettre de réaliser votre meilleure saison!
