
Pour Dusty Altman, Directeur du Marketing Commercial chez SPYPOINT, le premier jour de la saison de dindon printanière du Missouri de 2024 restera gravé dans sa mémoire. Son intention était de ne pas chasser la saison pour se concentrer sur son fils de neuf ans, Jones, et l’accompagner à la chasse. Tout a cependant changé lorsque les deux ont repéré une dindon unique, de couleur brun-rougeâtre, avec une double barbe.
Les dindons présentent plusieurs variations de plumage non traditionnelles, aussi appelées « phases de couleur », qui sont causées par des mutations génétiques transmises de génération en génération. « Une [dindon érythristique] est une dindon dépourvue de pigments sombres, ce qui lui donne une couleur rouge/cannelle », explique Daniel Rensel, Responsable de l'équipe Prostaff SPYPOINT et Directeur Régional à la National Wild Turkey Federation. « Il existe aussi d'autres phases de couleur, comme la phase de fumée (dépourvue de bruns, affichant une couleur blanche fumée avec un peu de noir), la phase noire (mélanistique – presque toute noire), la phase blanche (leucistique – dépourvue de toute pigmentation, sans être albinos) et enfin l'albinos, qui est également tout blanc, mais identifié par les yeux roses communs à toutes les espèces albinos. »
Il s'avère que la dindon rencontrée ce jour-là par Altman et son fils est extrêmement rare. « Les chances de voir, ou encore de prélever, une dindon érythristique sont très minces », explique Rensel. « Juste en apercevoir une serait probablement une chance sur 100 000 dindons sauvages. Les chances de prélever un mâle avec une double barbe seraient presque comme celle de gagner à la loterie. En comparant les dindons érythristiques mâles et femelles, disons, dans un équilibre de 50/50 – la probabilité d'en voir une avec une double barbe serait comme frotter une lampe magique et souhaiter que le génie vous trouve une dindon érythristique à double barbe. »
« Ce fut un tourbillon d'émotions », confie Altman, qui a eu du mal à trouver les mots pour décrire cet événement. « Je voulais que Jones tire sur cet oiseau, mais malheureusement – comme il en avait déjà prélevé un pendant la saison des jeunes – il n’était pas autorisé à prendre un deuxième oiseau avant la deuxième semaine de la saison régulière. Nous avons pris ensemble la décision de ne pas risquer de laisser l'oiseau nous échapper, et Jones m'a donné le feu vert pour y aller. »
La suite appartient à l'histoire.