Trucs de pro pour choisir (et bien utiliser) sa caméra de chasse avec Michel Therrien

Trucs de pro pour choisir (et bien utiliser) sa caméra de chasse avec Michel Therrien

Publié à l'origine dans La Presse le 20 mai 2024.

Parfaitement silencieuse, immobile, sans odeur et infiniment patiente, la caméra de chasse agit comme un parfait espion au cœur du royaume animal. « C’est un outil exceptionnel pour comprendre la synergie entre la faune et son habitat », résume le guide, chroniqueur et conférencier Michel Therrien. Voici ses conseils pour choisir l’équipement le mieux adapté — tels les produits mondialement reconnus de l’entreprise québécoise SPYPOINT —, mais surtout bien s’en servir. 

 

Conseils d’utilisation 

 

Comprendre les mœurs du gibier 

Site d’appâtage, marques d’un mâle en rut, plan d’eau ou îlot de fraîcheur : certains endroits se révèlent particulièrement propices à l’installation d’une caméra de chasse. Les images qui en résultent s’avèrent d’une grande utilité pour identifier les habitudes de l’animal et le chemin exact qu’il emprunte. 

 

On cherche des concordances en fonction de l’heure du jour et de la température pour comprendre le comportement de l’animal et s’en servir de façon stratégique. 

 - Michel Therrien, guide, chroniqueur et conférencier 

 

Par exemple, un orignal pourrait fréquenter un étang lors des chaudes journées d’automne où le mercure franchit les 16 °C. Les caméras et quelques déductions astucieuses permettent alors de repérer l’emplacement idéal pour s’embusquer. 

 

Choisir et connaître sa cible 

Les précieuses informations d’une caméra rendent même possible la chasse sélective. En connaissant exactement combien d’ours habitent un territoire donné, les chasseurs et chasseuses peuvent se concentrer sur le plus gros spécimen; celui qui rapportera le plus de viande et qui menace peut-être les animaux immatures, par exemple. « On ne chasse plus l’ours, mais plutôt un ours en particulier », nuance Michel Therrien. 

 

(Crédit photo: La Presse)

 

Prudence et préparation 

Se familiariser avec l’apparence de son adversaire, y compris ses cicatrices et ses traits caractéristiques, réduit le risque de ce qu’on appelle la fièvre du brocard (en anglais : buck fever). Cette crise soudaine, provoquée par la montée d’adrénaline, survient au pire moment possible, soit juste avant d’appuyer sur la gâchette. 

 

Avoir déjà vu l’animal en photo aide à s’y préparer mentalement et à mieux gérer la nervosité au moment du tir. 

 - Michel Therrien, guide, chroniqueur et conférencier 

 

Observation et préservation de la faune 

Les caméras proposent de nombreuses autres utilisations possibles que celles pour la chasse seulement. Les pourvoiries et les gestionnaires de territoire y ont recours pour repérer les corridors fauniques et pour recenser les populations, afin que leurs activités commerciales demeurent pérennes. Le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs du Québec s’en sert de son côté pour garder à l’œil les espèces envahissantes. 

Les adeptes de la photographie peuvent également mettre à profit la qualité exceptionnelle de certaines caméras de chasse pour croquer sur le vif des moments impossibles à anticiper, comme un orignal majestueux qui s’aventure sur une plage au crépuscule ou une louve et ses petits qui sortent de leur tanière. 

 

(Crédit photo: La Presse)

 

Conseils d’achat 

 

Caméra de chasse cellulaire ou pas ? 

L’accès au réseau cellulaire permet de savoir, à même votre téléphone intelligent, quand toutes les pommes de votre site d’appâtage ont été mangées et qu’une expédition est à prévoir pour le regarnir. Partout où le réseau cellulaire est accessible, la nouvelle caméra de chasse FLEX-M est en mesure de vous transmettre des photos et des vidéos d’une qualité incroyable. Son prix abordable et sa simplicité d’utilisation en font un excellent choix pour votre premier achat. 

 

 

Découvrez la FLEX-M 

 

Où se trouve la zone de chasse ? 

Privilégier une caméra de chasse d’une grande autonomie vous évite d’avoir à vous rendre régulièrement à un site éloigné ou difficile d’accès. De façon générale, c’est aussi une bonne idée de minimiser la présence humaine pour ne pas effrayer les animaux. 

Idéal en zone éloignée, le modèle FLEX-PLUS dispose d’une capacité de piles doublées qui minimise les allers-retours sur place; vous récupérez ainsi le coût de votre nouvel achat grâce à des économies d’essence. 

 

 

Découvrez la FLEX-PLUS 

 

Tant que les lieux sont suffisamment dégagés et lumineux, la caméra FORCE-PRO-S 2.0 est, quant à elle, dotée d’un panneau solaire qui peut l’alimenter en énergie pendant plusieurs mois. Elle s’installe facilement dans les zones sans couverture cellulaire, puisque ses photos et vidéos sont stockées sur une carte SD. 

 

 

Découvrez la FORCE-PRO-S 2.0 

 

Quelle est la qualité d’image recherchée ? 

Davantage de précision et de clarté permet parfois de découvrir qu’un spécimen est incommodé par une ancienne blessure ou qu’il a le tempérament d’un chef de troupeau, ou encore d’immortaliser un joli moment de la nature en véritable œuvre d’art. 

Le modèle FORCE-48 produit des images de haute résolution de 48 mégapixels jusqu’à une distance de plus de 24 m (79 pi). Un prix accessible et le stockage sur carte SD se prête bien à l’installation de plusieurs de ces caméras à différents endroits – même là où le réseau cellulaire n’est pas accessible – pour mieux comprendre les habitudes du gibier. 

 

 

Découvrez la FORCE-48 

Articles connexes